LA PROSTATE
Il s’agit d’une infection de la prostate. Les germes impliqués peuvent venir des voies urinaires ou d’une infection sexuellement transmissible. Le germe le plus fréquent est la bactérie E.Coli. Les symptômes sont : brûlures mictionnelles, dysurie (jet faible), pollakiurie (envie d’uriner souvent ), douleur pelvienne, altération de l’état général et fièvre. Le diagnostic est fait par une analyse d’urine (ECBU), un bilan sanguin (NFS, CRP). Le traitement repose sur la prise d’antibiotique de 2 à 3 semaines en cas de prostatite « simple ».
L’orchi-épididymite
Il s’agit d’une infection testiculaire. Elle peut toucher un seul ou les 2 testicules. Les germes sont les mêmes que pour la prostatite qui peut aussi être présente. Les symptômes sont : douleur testiculaire progressive soulagée par le soutènement de celui-ci, testicule augmenté de taille, fièvre, symptômes urinaires, altération de l’état général. L’examen complémentaire le plus utile est l’échographie scrotale. Le traitement est le même que pour celui de la prostatite.
La pyélonéphrite
Il s’agit d’une infection du rein. Le germe responsable le plus fréquent reste E.Coli. Les symptômes sont : douleur lombaire, fièvre, frissons, brûlures urinaires dans 40 % des cas, fatigue. Les examens complémentaires utiles sont : l’analyse d’urine (ECBU) , la prise de sang (NFS , CRP) et l’échographe ou Scanner pour rechercher une complication (abcès, calcul) . Le traitement consiste à une prise d’antiobiotique pendant 2 semaines dans les cas simples.
Les cystites à répétition
Il s’agit d’une récidive fréquente des infections urinaires basses (plus de 4 épisodes par an). Elles touchent les jeunes femmes. 10 à 30 % des femmes ont déjà fait une cystite dans leur vie. Elle est due à une contamination ascendante du à un urètre court. En cas de cystites à répétition le risque est de développer des résistances aux antibiotiques. Une analyse d’urine (ECBU) est indispensable avant de débuter le traitement. La prise en charge des infections urinaires à répétition repose sur la vérification du respect des mesures hygiéno-diététiques , d’essayer un traitement ATB alterné au long cours (3 à 6 mois mois), des acidifiants urinaires : canneberge et enfin parfois d’une prise en charge chirurgicale (dilatation urétrale). Un des diagnostics différentiels des infections à répétition peut être la cystite intertitielle (Fiche AFU).